Masculin-Féminin
Masculin-Féminin
Lorsque
l’on s’intéresse de près au couple masculin-féminin, on remarque
l’existence d’un certain nombre de valeurs universellement attribuées au
masculin et au féminin. Dès l’antiquité, l’opposition masculin-féminin
s’apparente à celle de deux principes cosmiques. Et, dans la pensée
occidentale, cette thèse a été soutenue, de façon récurrente, de la
philosophie présocratique aux philosophies de la nature.
Par
la suite, de cette opposition au première aborde anodine, découla une
forme de ségrégation des sexes. Certain lieu devinrent réservé aux seuls
hommes, comme par exemple le café. L’homme, au cours de l’histoire
humaine, s’arroge un pouvoir exclusif sur la femme. Le sujet qui
accomplit la pénétration devient celui qui domine. D’ailleurs, Aristote
voit en la femme un homme manqué. L’étude comparée des systèmes de
pensée dans les différentes cultures humaines révèle que les valeurs
masculines sont assimilées à des principes actifs et les valeurs
féminines à des principes passifs.
De
ce fait, dans la cité grec, l’amour des garçons et la philia qui
l’entoure peuvent donc coexister sans difficulté avec le mariage.
Puisque, compte tenu de la supériorité masculin en tant qu’être actif,
l’amour des garçons comporte des exigences éthiques plus grandes que la
relation conjugale.
On
peut constater le même type de rapport au sein des sociétés primitives,
où la femme devient un objet d’échange, de communication entre les
mâles du groupe. L’explication la plus immédiate et la plus évidente de
ce fait est de rendre compte de cette universalité à partir du fait
organique de la différence sexuelle. Ce réductionnisme biologique est
par exemple affirmé et argumenté par la psychanalyse freudienne. Une
autre réponse contemporaine, faire dériver cette opposition, et les
systèmes catégoriaux qu’elle subsume, du social et du culturel en
général. Et cette thèse de l’origine culturelle de la structure
d’opposition symbolique masculin-féminin est défendu par de nombreuses
écoles de pensée dans les sciences humaines, tel le marxisme.
Par
conséquent, pendant très longtemps et malgré quelque sursaut de
lucidité, comme l’exprime le stoïcisme tardif en réduisant, dans une
certaine mesure, l’inégalité entre homme et la femme au point
d’envisager la relation conjugale comme un compagnonnage affectueux et
l’amour courtois qui rompe d’une certaine façon avec l’exploitation de
la femme par l’homme dans le mariage ; la femme fut objet ou victime.
Néanmoins, à l’heure actuelle, on peut constater dans une certaine
mesure un revirement de situation, désormais une formation
intellectuelle est accessible aux femmes. La femme peut alors jouer un
rôle dans la société et grâce aux progrès la femme peut se décentrer de
son rôle de mère. Il devient impossible de garder la traditionnelle
ségrégation sexuelle et de confiner la femme dans les tâches ménagères
et éducatives.
Elle
n’est plus aliéné, réduite à la fonction de génitrix. Dorénavant, homme
et femme peuvent trouver un terrain commun et faire ensemble. La femme
apparaît alors à l’homme comme un besoin, une nécessité. L’homme isolé
comme la femme isolée s’égarent dans une aliénation où s’oublie leur
complémentarité.
Du reste, on prend de plus en plus conscience que l’homme comme la femme sont chacun à la fois masculin et féminin.
Pour
conclure, il semble essentielle de souligner que l’opposition
masculin-feminin se défini comme l’affrontement de deux polarité
sexuelle. Un jeu de complémentarité et de lutte. Qui plus est, la
différence homme femme reste encore à préciser, il y a certes des
différences morphologique mais elles sont moins fondamentales qu’elles
ne paraissent. Puisque les hormones homme et femme diffèrent très peu
chimiquement. Est on en droit alors de penser que c’est essentiellement
dans la relation que se manifeste la différence ?
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