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Laure Gauthier invite François Bordes à l'Achronique
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Dans le cadre d’un projet de Résidence d’écrivain Ile de France, L’Achronique accueille dès septembre 2019 la poète Laure Gauthier en résidence. La Résidence de Laure Gauthier est l’occasion d’interroger le rapport entre la poésie et le réel par le prisme du fait divers : que peut la poésie face au fait violent, qu’il soit intime ou politique ? Comment la poésie peut-elle nous aider à combattre la « fait-diversification » de la langue et de la société ? L’auteur travaille à l’écriture d’un livre « les corps caverneux » qu’elle présentera à l’Achronique : elle invite également un dimanche par mois à partir de novembre des écrivains à entrer en dialogue autour de la notion de fait divers et d’écriture (Séverine Daucourt, Marie de Quatrebarbes, Frank Smith, François Bordes, Arno Bertina ou encore Christophe Manon).
Caroline Guth entretien avec Charles Gauthier / Une femme - Un mot
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Laure Gauthier invite Séverine Daucourt
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EXTIME vu par Jean-Philippe Domecq
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EXTIME : Aphorismes picturaux Exposition des œuvres récentes et inédites de l’artiste peintre Caroline Guth à la galerie l’Achronique du 12 mars au 13 avril 2018 Dénouer, pour déployer sa vie par Jean-Philippe Domecq On n’a rien demandé mais on naît, en pleine scène familiale. Freud décrit cela comme un appartement, avec chambre parentale à côté, étage supérieur du surmoi, cave et grenier du ça , et nous au milieu, dans la chambre de notre crâne. Il faudra faire avec . C’est exactement l’impression que nous fait l’univers peint par Caroline Guth. On reconnaît … alors que ça n’a rien à voir avec notre petite histoire à nous. Mais, comme en nous, il s’y passe de ces choses à la fois trop explicites et bizarres, des histoires énormes et secrètes, disposées comme sur une scène, le théâtre intime de l’inconscient, et là devant on se demande comme Henry James dans Portait of Lady : « What will she do with herself ? »… Et si la question s’incarne ici au féminin pu
Entretien avec Jean-Philippe Domecq
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QUESTIONS SUR LA PEINTURE DE CAROLINE GUTH , pour son exposition du printemps 2017 Jean-Philippe Domecq : Caroline Guth, je vais vous poser des questions qui, chacune, associent deux pôles qui animent votre création picturale. - 1 ère question : Votre peinture, à chaque tableau, frappe par sa dimension à la fois onirique et réfléchie. Songeuse et architecturée, pour le dire autrement. Cette double polarité, comment la voyez-vous ? Vous avez raison sur l’aspect à la fois onirique et architecturé de ma peinture. J’ai toujours, aussi loin que je me souvienne, conçu la peinture comme une forme de pensée d’à côté, intuitive et en même temps précisément signifiante. Une pensée vive et constitutive mais échappant au filtrage du principe de réalité. Disons une pensée qui ne subit pas les limites inhérentes à la rationalité (cohérence, non contradiction, falsification, évaluation…). Une sorte de pensée pré-rationnelle, exactement comme dans la mythologie ou le rêve. Je vois